Argentine : Bariloche

Mardi soir, me voici à Bariloche après 28h de bus et la traversée de quelques beaux paysages de Patagonie.

 

Bariloche s’étend le long du lac Nahuel Huapi, au pied de la cordillère et à quelques kilomètres de la frontière chilienne dans la région des 7 lacs.  Ici, on se croirait en Suisse avec les lacs, les montagnes, les forêts de sapins et les chalets en bois. On peut d’ailleurs y manger du bon chocolat et de la fondue ! C’est certes moins dépaysant que ce que j’ai pu voir jusqu’à présent, mais c’est quand même très joli !
 

 

Donc je m’organise pour les prochains jours. Chili ? Argentine ? Bus ? Avion ? Je rencontre un québécois, Marc-André, qui me dit que la route 7 (la célèbre route qui relie Mendoza en Argentine à Santiago du Chili et qui passe au pied de l’Aconcagua, plus haut sommet de la cordillère des Andes culminant à 6962m d’altitude) est fermée car elle a été endommagée à cause des fortes pluies tombées la semaine précédente. Du coup, je me décide à passer côté Chili, et à remonter en bus, jusqu’au désert d’Atacama. Ce sera long, mais un peu moins coûteux que l’avion (et aussi moins coûteux côté Chili que côté argentin), et l’occasion de découvrir les multiples paysages de ce pays, s’étendant sur environ 4300 km du Nord au Sud.

Les bus étant complets pour le mercredi, je dois rester 1 journée supplémentaire à Bariloche. Je fais la connaissance de 5 chiliennes que Marc-Henri a rencontré à Santiago.  Nous sortons manger au Casino le soir et nous profitons d’une soirée spéciale pour danser sur les rythmes argentins et chiliens ! Super sympa. Je galère avec l’espagnol, mais j’arrive quand même à participer un peu à la discussion. Le lendemain, belle promenade à vélo de 33km dans les environs de Bariloche avec Marc-André.

Puis jeudi, je reprends le bus direction Osorno où j’espère pouvoir prendre un bus de nuit dans la foulée pour Santiago. Manqué, tous les bus des 6 ou 7 compagnies sont complets. Je réserve alors pour le lendemain matin, et je galère à trouver une auberge car je n’ai pas pris le guide du Routard sur le Chili, et Osorno n’est pas une ville touristique. Et pour ajouter un peu de piment, il pleut des cordes ! Je ne vois pas beaucoup d’européens, et les gens ne parlent pas anglais. Je me débrouille et trouve finalement un endroit où dormir. Ce n’est pas top, disons local mais les gens sont très gentils et ça ira très bien pour 1 nuit.

Photos :

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