Samedi 16 février 22h, j’arrive enfin à mon auberge à
Santiago après 13 longues heures de bus. C’est soirée barbecue. Après une
douche bien méritée je descends sur la terrasse et goûte au Terremoto, célèbre cocktail
au Chili (tremblement de
terre en espagnol). Le Terremoto est en fait un mélange de vin blanc bon marché avec une boule de
glace à l’ananas et du fernet branca (c’est plutôt bon mais paraît-il qu’il
ne faut pas en boire de trop).
Le lendemain, je pars visiter le centre ville de Santiago.
Il est Dimanche et ce sont les vacances d’été, les rues sont calmes. Je trouve
un peu de vie sur la place centrale. Les musées étant gratuits le dimanche je
me décide pour aller visiter le musée d’art précolombien, le soit disant plus
beau de la ville. Malheureusement il est fermé pour travaux jusqu’au mois de
Septembre. Je continue donc vers le marché réputé pour ses poissons et fruits
de mer. Construit en 1868, toute la structure métallique a été fabriquée en
Angleterre. Je traverse ensuite le parc forestal où les chiliens aiment flâner
le week-end et j’en profite pour m’arrêter visiter le musée national des Beaux
Arts.
Je me dirige ensuite vers le « cerro Santa
Lucia », petite colline en plein cœur de Santiago d’où l’on a une petite
vue panoramique de la ville en montant jusqu’à la Torre Mirador. On ne
distingue malheureusement pas bien la cordillère des andes car le ciel est
nuageux.
Le soir je m’organise pour les jours à venir :
n’étant pas trop motivée pour refaire 24h de bus, je regarde les vols et trouve
un billet plutôt bon marché le jeudi pour Antofagasta. Je passerai donc les 3
prochains jours à Santiago / Valparaiso en attendant mon vol.
Lundi 18, départ pour Valparaiso. Au 19è siècle,
Valparaiso s’impose comme le principal port du continent car c’est le 1er
gros port sur la route des navires qui atteignent l’Amérique du sud par le Cap
Horn. L’année 1914, date de l’ouverture du canal de Panama, annonce la fin de
l’âge d’or de la ville.
Je ne pose mes bagages que vers 17h après avoir pris un
ascenseur pour rejoindre la rue de l’auberge. La ville comporte en effet une
quinzaine d’ascenseurs qui datent de la fin du 19è siècle. Classés monuments
historiques, 7 sur 15 sont aujourd’hui en fonctionnement.
A peine arrivée à l’auberge, je rencontre un allemand de
Hambourg, Christophe, qui me fait une rapide visite des rues autour de
l’auberge, dans le quartier conception,
quartier historique. Je poursuis seule ma ballade en flânant dans le
quartier, puis je descends jusqu’à la place Sotomayor ; ouverte sur le
port elle est entourée des bâtiments officiels comme la palais de justice,
l’académie navale, etc… .
De retour à l’auberge, l’ambiance est conviviale, je fais
la connaissance de 2 français, David et Yoan. La soirée se poursuit dans un bar
avec 3 canadiennes, un chilien, Christophe et Yoan où nous commandons 2 carafes
(de 1,5L chacune) de Terremoto pour un prix dérisoire (12 euros). Et je peux le
confirmer, en boire un peu trop donne un peu mal à la tête…
Mardi 10h30, je pars avec Jorge pour une visite privée en
français de la ville. L’auberge organise en effet pour 6000 pesos (9euros) une
visite de certains quartiers de la ville. Yoan qui l’a faite la veille me la
recommande. Je suis la seule intéressée ce
matin et Jorge parle un très bon français. J’ai de la chance. Nous partons donc
arpenter les collines de Valparaiso pendant 3h30. Super ballade qui me permet
de découvrir des endroits où je ne serai jamais allée seule (la ville est
réputée pour ses pickpockets et certains endroits sont fortement déconseillés).
Le temps est dégagé, depuis l’un des nombreux points de vue sur la ville et la
baie, j’aperçois même au loin le sommet enneigé de l’Aconcagua, plus haut
sommet d’Amérique culminant à 6962m.
Après avoir visité les cerros Conception,
cerros Alegre et les hauteurs de la ville, nous prenons un bus dans la ville
basse pour nous rendre dans un quartier récemment « rénové » par un
festival de graffitis, le cerro Polanco. En effet, pour remettre un peu de
gaieté dans un quartier pauvre de la ville, des tagueurs du monde entier
sont venus repeindre les murs des
maisons et depuis les rues sont en cours de rénovation. C’est atypique et
plutôt agréable de se balader dans ce quartier. En redescendant, Jorge me fait
goûter le « moté con damasco », boisson rafraichissante à l’abricot.
L’après midi, nous partons avec David nous promener le
long de la plage au Nord de la ville. Le lendemain matin, je pars me promener dans un autre
quartier touristique de la ville, le quartier Bellavista, en pleine expansion
grâce au soin apporté à la restauration des maisons.
Je profite également de ce
dernier jour au bord de l’océan pour manger au restaurant et goûter au Ceviche
(poisson cru mariné avec du citron et des herbes fraîches). J’opte pour le
ceviche de reineta, très bon ! Puis l’après midi je reprends le bus
direction Santiago car je dois me lever tôt le lendemain pour prendre mon vol
direction le Nord du Chili.
Lien photo :
https://plus.google.com/photos/116082462808399450718/albums/5851859361686247857?authkey=COTRwfyTsbm5rgE
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