mardi 30 avril 2013
Nouvelle-Zélande : Banks Peninsula & Christchurch
Vendredi26 avril, je me dirige donc vers la « Banks Peninsula ».
La péninsule de Banks est un ancien volcan érodé formant une péninsule rattachée à la côte Est de l'île du sud et s'avançant dans l'océan Pacifique Sud. Elle fût découverte en1770 par un français, James Cook qui nomma la péninsule en l'honneur de son botaniste, Joseph Banks. Dans les années 1830 quelques baleiniers français menaient leurs activités près de la Nouvelle-Zélande, la zone de pêche à la baleine étant excellente, le capitaine Jean-François Langlois eut donc l'idée de créer une colonie française en Nouvelle-Zélande afin d'éviter de parcourir la moitié de la planète pour obtenir de l'huile de baleine. Il acheta la péninsule aux Māori pour mille francs et leur donna un premier versement de 150 francs sous forme de troc, le restant du paiement devant se faire au moment de la prise de possession du territoire à leur retour. Mais lorsque les français reviennent en 1840 les Anglais ont pris possession de la totalité de la Nouvelle-Zélande et les Français ont dû se contenter de deux villages en la péninsule de Banks au lieu de l'île entière, un de ceux-ci étant Akaroa (d’où les noms français de certaines rues). Mark et Christine m’ont recommandé un itinéraire que je suis à la lettre.
Après environ 1h30 de route, je commence l’ascension de la colline à Little River (la mazda a du mal !) et je redescends sur Barrys Bay où je m’arrête visiter la « cheese factory » (il s’agit plutôt en fait d’un magasin, avec juste une vitre à travers laquelle on aperçoit le process). Les fromages sont hors de prix (50 euros le kg pour du Blue Cheese, qui a du goût certes, mais quand même).
Je poursuis ensuite jusqu’à Akaroa, où je m’arrête 2 petites heures. Il fait beau, je flâne dans le village, le long de la plage ; je ne sais pas si c’est le côté « francophone » de Akaroa qui attire les français, mais j’en croise beaucoup.
Je rejoins Christchurch dans l’après-midi, ce qui me laisse 2 petites heures pour visiter la ville avant de me rendre chez Mike, qui m’attend entre 17h30 et 18h00 car il a une sortie de prévue plus tard dans la soirée. Les gens m’avaient prévenu, mais malgré tout je ne m’attendais pas du tout à ça. Depuis le tremblement de terre de 2011, la ville a été très endommagée et le centre-ville a particulièrement souffert. C’est dingue, c’est désert et tout est soit détruit, soit en reconstruction (ou en attente de reconstruction faute de budget).
Quelques détails sur les séismes : le 4 septembre 2010, à 4h35 locale, la ville est frappée par un séisme de magnitude 7 sur l'échelle de Richter qui ne fait aucune victime. Nouveau séisme de magnitude 6,3 le 22 février 2011 à 12h51 locale, 181 personnes trouvent la mort. Le 13 juin 2011, un nouveau séisme de magnitude 6 secoue la ville faisant 1 mort et 45 blessés, provoquant l'effondrement de plusieurs bâtiments dans le centre-ville et poussant le gouvernement à décider l'abandon d'une partie des quartiers Est de la ville, les plus soumis aux séismes à répétition.
Comme prévu, je retrouve Mike chez lui après avoir fait quelques courses (je vais occuper ma soirée à faire des crêpes). Super accueil, il me fait visiter sa petite maison, me dit de faire comme chez moi, de me servir dans les placards si j’ai besoin de quelque chose pour faire la cuisine. Je ne me couche pas tard car je suis bien crevée de mes derniers jours. Le lendemain matin, il doit faire de la peinture, je pars faire du shooping ! L’après-midi, il me propose de m’emmener au zoo (il a un pass famille et y emmène souvent son fils) pour que je vois quelques animaux endémiques de NZ que je n’aurai pas eu l’occasion de voir lors de mes 7 semaines de voyage, et notamment le kiwi, oiseau emblématique de la Nouvelle-Zélande (qui ne peut être observé que la nuit et qu’il est très très rare de voir de ses propres yeux en pleine nature). Du coup j’en verrai 2 (sur les 4 du zoo), mais à moitié dans le noir, difficile de voir vraiment à quoi ça ressemble.
Le Kiwi austral a environ la taille d'une poule (environ 55 cm pour 2 à 3 kg) et est doté d'ailes, réduites à des moignons (il est donc incapable de voler), d'un long bec, d'un plumage brunâtre et est dépourvu de queue. Les kiwis ont une vue médiocre, mais un odorat développé. Leurs narines sont situées à l'extrémité de leur long bec. Le kiwi reste caché le jour et sort la nuit chercher sa nourriture, des larves d'insectes qu'il trouve dans le sol grâce à son odorat. Les kiwis vivent en couple, et ce pendant une trentaine d'années. La femelle est plus grosse que le mâle, et pond des oeufs qui représentent environ 20 % de son poids. Proportionnellement, c'est le plus gros œuf du monde. C'est le mâle qui couve les œufs. L'incubation dure de 70 à 80 jours.
Après le zoo, nous allons boire un café avant de rentrer. Ensuite chacun va à ses occupations. Le soir, nous nous faisons une bonne salade et nous finissons les crêpes en dessert. Mike est un surfeur, il est allé plusieurs fois en Indonésie et en Australie et me parle de quelques endroits sympas à découvrir, ainsi que quelques bases de la langue indonésienne. Le lendemain matin, dimanche 28 avril, après un bon petit déjeuner, je pars vers 10h pour l’aéroport, je dois déposer en chemin ma voiture à l’agence de location. 13h30, je décolle pour l’Australie, mon aventure néo-zélandaise se termine ici !
Lien vers les photos : https://plus.google.com/photos/116082462808399450718/albums/5872608012868491217?authkey=CLnjuu7ltbLHHw
Nouvelle-Zélande : Mackenzie Country & Central Canterbury
Oamara sous la pluie… On repart à 15h30, après 2 heures de route environ, la pluie cesse et les nuages se dissipent (un peu). On découvre alors un paysage d’automne magnifique !
Puis on continue vers Mt Cook en assistant au coucher du soleil le long du lac Pukaki. Le lendemain, le temps est pluvieux. Le matin on va au I-site où se tient une exposition sur le Mont Cook et la région. L’après-midi, Deidre me motive (je serai bien restée au chaud devant le feu à lire mon bouquin) ; on se décide pour 2 ballades : la Tasman Valley, les Blues lakes et le Tasman glacier puis la Hooker Valley (avec le Hooker lake et le Hooker glacier). Finalement on n’est pas trop mouillées en rentrant et les ballades étaient plutôt sympathiques.
Le soir, Deidre essaye de me motiver pour une ballade de 6-8 heures pour monter jusqu’à la Mueller Hut, en me disant que le temps devrait se dégager dans l’après-midi. Ok, pourquoi pas… Je mets le réveil à 7h en lui disant que j’irai voir le ciel ce que ça dit. Mardi 7h, grand ciel bleu !! Je réveille Deidre. 2 heures après (et oui, Deidre n’est pas très efficace le matin), on décolle. La randonnée démarre par 1 heure d’escaliers (et oui, dingue !), et ça fait mal aux jambes.
La 2ème heure, on continue notre grimpette cette fois sur un sentier assez raide, puis dans les rochers recouverts de neige (qui a du tomber la veille), ça glisse ! Au sommet, la vue sur les glaciers est époustouflante.
Il nous reste alors environ 45 minutes pour atteindre le refuge. Après un bon pique-nique au soleil, on redescend tranquillement pour profiter pleinement du paysage sur les glaciers, la Hooker Valley et le Mont Cook.
En fin d’après-midi, on décide de rouler jusqu’au lac Tekapo et nous assistons pour la 2ème fois à un beau coucher de soleil le long du lac Pukaki.
Une fois arrivées à Tekapo, on fait quelques courses puis on appelle l’auberge pour réserver. Complet. Idem pour les 2 auberges suivantes… Zut, c’est les vacances et toutes les auberges de la ville sont « fully booked ». Je craque (je suis fatiguée), je n’ai vraiment pas envie de dormir dans la voiture, à 2 ça va être la misère, et je rêve d’une douche bien chaude après cette longue journée en montagne. On réserve finalement un emplacement au camping et on squatte le TV lounge pour passer la nuit, moi sur le canapé, Deidre sur son matelas. Il fait chaud (même trop chaud), c’est beaucoup mieux que ce que j’aurai pu espérer quelques heures avant. Le lendemain matin, on prend notre petit déjeuner au bord du lac, c’est sympa même si le soleil n’est pas encore sorti.
C’est notre dernière journée ensemble avec Deidre, nous avons fait connaissance la veille au diner avec un couple irlandais-écossais qui propose de l’emmener jusqu’à Christchurch où elle prendra son avion pour Auckland. Nous partons donc vers 10h pour visiter les environs ; nous montons au Mt John Observatory d’où il y a une belle vue sur le lac Tekapo et les plaines / montagnes environnantes, puis nous faisons une ballade d’une heure sur une petite péninsule. Les paysages et les couleurs sont splendides, on croirait un paysage de Patagonie ou Bolivie, c’est incroyable !
A 12h30, Deidre retrouve ses nouveaux compagnons de route. Quant à moi, après un petit pique-nique au bord du lac, je continue de me promener dans le coin pendant 1 heure ou 2. J’adore cet endroit et les couleurs d’automnes sont superbes.
A 15h30, je me décide quand même à prendre la route, car Mark et Christine mes nouveaux hôtes m’attendent à Ashburton, à 1h30 de route environ, et je dois m’arrêter en chemin pour trouver leur adresse (c’est-à-dire trouver une librairie avec internet pour faire un petit google map) et acheter une bouteille de vin. J’arrive vers 17h30 comme prévu. Mark est fermier et est propriétaire d’une ferme immense ! Ils habitent dans une belle et grande maison et je suis très bien accueillie. Comme mes hôtes précédents, ils ont déjà bien entamé la préparation du dîner, j’aide à éplucher quelques pommes de terre puis nous ouvrons la bouteille de vin (j’ai pris un pinot noir de la région de Malborough, j’espère qu’il sera bon). Mark me conseille des ballades pour le lendemain. Jeudi 25 avril, c’est le jour de commémoration pour les soldats néo-zélandais morts à la guerre et c’est un jour férié. Christine ne travaille pas, et leur programme de la journée est chargé : rassembler les 700 moutons, les emmener dans l’enclos afin de leur donner un traitement (vaccin, médicament, ne me demandez pas, je ne suis pas sûre d’avoir bien compris). Je propose de les aider, mais Mark me dit que ce n’est pas nécessaire et insiste pour que je profite du beau temps (la journée est magnifique) pour aller faire une randonnée. Il me propose quand même de venir avec eux pour rassembler le troupeau. Je suis ravie ! J’enfile mes chaussures de randonnée et la combinaison qu’il me prête pour ne pas salir mon pantalon, et c’est parti ! On part tous les 3 sur la « motobike ». En à peine 30 minutes, c’est fait, les moutons sont dans l’enclos, ils ont été très disciplinés ! C’était très fun !
Je les observe ensuite pendant une petite heure avant de partir pour le Mont Hutt où je fais une petite rando de 3-4 heures. Après une longue montée à travers la forêt, je découvre la vue sur le Mont Hutt et les plaines de la région de Canterbury !
A 15h00, je retrouve Mark et Christine à Methven, petit village situé sur la route du Mont Hutt (apparemment très animé en hiver lorsque la station de ski du Mont Hutt est ouverte) pour boire un coup. Je craque pour un milkshake aux fruits des bois et un muffin ; ils m’invitent, je suis gênée et leur dit que je veux payer, mais ils insistent. Trop gentils !!!!
On rentre ensuite à la ferme et on prépare le diner : agneau (de la ferme, qui a cuit à basse température depuis le matin), légumes et pommes de terres. Un régal ! Merci Mark et Christine !
Vendredi 26, je les quitte de bonne heure (ils partent travailler), presque avec regrets, et je prends la route pour Christchurch et la Péninsule de Banks, dernière étape de mon aventure néo-zélandaise !
Lien vers les photos (vous verrez au nombre de photo de cet album que j'ai vraiment adoré cette région!!) : https://plus.google.com/photos/116082462808399450718/albums/5872557774627366385?authkey=COmr29vf9siOmQE
Nouvelle - Zélande : Otago (Dunedin, Otago Peninsula, Oamaru)
Nous arrivons à Dunedin vers 11H30 et nous nous installons dans une auberge tout proche du centre-ville. Dunedin est la deuxième ville de l’île du Sud (après Christchurch) et foisonne d'étudiants venant de l'université d'Otago, la plus vieille université de Nouvelle Zélande. Nous décidons d’aller faire un petit tour en ville en attendant l’heure du check-in qui est à 13h30.
En début d’après-midi, il se met à pleuvoir plutôt fort, du coup ça sera une après-midi repos pour moi et shopping pour Deidre. Le lendemain matin (samedi), nous partons voir le « Otago Farmers Market » où j’achète un pot de miel et de la confiture maison.
L’après-midi, c’est partie pour une virée sur la péninsule d’Otago où peuvent être observés différentes espèces d’oiseaux rares et protégés (comme le Yellow Eyed Pinguin et l’albatros royal) ainsi que des mammifères marins, comme les otaries ou les lions de mer.
Nous longeons le Otago Harbour jusqu’au bout de la péninsule, à Taiaroa Head où se trouve le Royal Albatross Center que nous ne visitons pas ($40 l’entrée). Le vent souffle fort en ce temps gris et du coup, on a la chance de pouvoir voir voler 1 ou 2 albatros (je vous assure qu’on voit bien la différence avec une mouette, c’est énorme !).
On distingue également au loin quelques otaries qui jouent dans l’eau. C’est également ici, à la tombée de la nuit, que l’on peut voir les Blue Pinguins (Korora en Maori), les plus petits du monde ! L’accès à la plage est payant ($20), et n’ouvre qu’à 17h, du coup on ne verra pas les Blue pinguins.
Nous repartons dans l’autre sens en prenant cette fois la route par le centre de la péninsule, pour rejoindre Sandfly Bay, où l’on peut voir (gratuitement) le Yellow Eyed Pinguin et des lions de mer. On ne nous a pas menti, lors de notre promenade de 2h environ à la tombée de la nuit (de 16h30 à 18h30), on a la chance de voir tout ça : ce que j’ai adoré, c’est le pingouin qui sort de l’eau, qui traverse la plage en « marchant » et qui essaye d’escalader la dune sans succès, c’était vraiment fun !
Nous avons aussi vu un lion de mer (énorme), se traîner des dunes jusqu’à la mer pour y faire un plongeon, trop cool !
Nous avons fait une belle ballade, qui se termine juste avant la nuit, et juste avant la pluie !! Nous rentrons du coup directement à l’auberge. Le lendemain matin, on refait nos sacs pour partir vers le Mont Cook, en espérant que la météo s’améliore. En partant, on fait un petit crochet jusqu’à la rue Baldwin (quand même), la rue la plus pentue au monde (35%).
2ème arrêt environ 80km plus haut nord, pour aller voir les Moeraki Boulders, rochers en forme de sphère posés sur la plage. Un peu plus au nord, on s’arrête à Oamaru, charmante petite ville aux bâtiments victoriens (plutôt étonnant pour la NZ) et où l’on peut également voir les Blue Pinguins.
Comme nous devons continuer la route jusqu’à Mont Cook et qu’il pleut, c’est une visite express. Le pique-nique qu’on s’est préparé est mangé à l’arrache dans la voiture (et dire qu’on aurait été si bien sur la plage au soleil !)
Lien vers les photos : https://plus.google.com/photos/116082462808399450718/albums/5872536622101372321?authkey=CI6By5e1uIOCVQ
Inscription à :
Articles (Atom)