Samedi 23 mars, je décide à descendre directement à Wellington. Je vais ainsi passer mes dernières semaines dans l’île du Sud. Comme il n’y a qu’un seul bus à 12h30, je me décide pour le stop, on verra bien, tout le monde dit que ça marche ici en Nouvelle-Zélande. Sauf que je suis sur une route pas tellement fréquentée, et que je veux descendre à plus de 300km au Sud. Je me poste sur le bord de la route avec mon petit panneau vers 10h, et 40 minutes plus tard, une voiture s’arrête, quelle chance ! C’est un anglais qui est venu s’installer en Nouvelle-Zélande, et qui descend depuis Auckland jusqu’à Wellington pour récupérer sa mère qui revient de vacances. Bref, on partage alors 4 heures de route et il me dépose vers 14h30 devant l’auberge de jeunesse SVP ! Trop cool.
Je profite de l’après-midi pour me poser un peu, travailler sur le blog, faire les courses, voir comment poursuivre la suite de mon périple. Le lendemain, je pars visiter la ville : la promenade au bord de l’eau, le centre-ville avec ses buildings et boutiques, son fameux Cable car (rouge) qui me permet de monter jusqu’au jardin botanique en quelques minutes à peine ; je redescends alors dans le centre par les jardins, puis je termine ma visite par le musée national, « Te Papa Tongarewa » (signifiant la boîte à trésor) et qui présente de manière interactive l’histoire de la Nouvelle-Zélande.
Le soir, je prends mon billet pour le ferry pour rejoindre l’île du Sud le lendemain (lundi matin). En effet, j’ai décidé de faire le « Abel Tasman Track », l’une des 9 « great walks » de Nouvelle-Zélande, sauf qu’à cause du week-end de Pâques où les néo-zélandais ont 2 jours fériés, les refuges sont pleins quasiment pendant une semaine ! Ma seule chance est de démarrer la randonnée le mercredi ou de repousser d’une semaine, ce qui me parait un peu tard.
Lundi 24, je pars de bonne heure et quitte le port de Wellington à 10h30. La traversée dure environ 3 heures. Le soleil est au rendez-vous et lorsque nous atteignons l’île du Sud, de nouveaux paysages apparaissent. Magnifique ! Nous arrivons dans la région des Marlborough Sounds’.
J’arrive à Picton à 14h, principale porte d’entrée vers l’île du Sud, avec l’arrivée de 8 ferry par jour les mois d’été. Picton est situé au bout d’un bras du grand « Queen Charlotte Sound » ; une haute route panoramique, la Queen Charlotte Road est parait-il splendide (mais il faut une voiture pour la parcourir – les bus ne passent pas par là), et on peut aussi parcourir le Queen Charlotte Track, randonnée de 71km le long du Queen Charlotte Sound. Je décide malgré toutes ces tentations (la région a l’air vraiment splendide) de poursuivre ma route vers Nelson comme prévu. A la descente du ferry, je rejoins mon auberge de jeunesse puis je pars faire une petite balade en fin d’après-midi qui me mène à un point de vue sur la ville et la baie de Picton.
Le lendemain matin je pars de bonne heure vers Nelson, où j’arrive vers 12h. Je passe l’après-midi à organiser mes 3 jours de randonnée dans le « Abel Tasman National Park ». La réceptionniste de l’auberge de jeunesse me propose de me prêter une tente, ce qui me simplifie du coup la vie (plus de contrainte de refuges et plus économique), mais je repasse 1 heure à regarder quels campements seraient les plus appropriés par rapport au temps de marche et aux marées. En effet, 2 baies ne peuvent être franchies qu’à marée basse donc il vaut mieux faire attention si on ne veut pas attendre 3 heures au bord du sentier et arriver au camp après le coucher du soleil… A 18h tout est bouclé : les campements sont réservés, le bus et le bateau-taxi aussi, et les courses pour mes 3 jours (repas froids obliges car je n’ai pas de gaz / réchaud). Je retrouve Noémie vers 18h30, elle se trouve à Nelson pour chercher du travail. On passe une bonne soirée : on se décide à cuisiner des moules – sauce au bleu (les moules vertes sont une spécialité de la région) puis on sort boire une pinte dans un des bars de Nelson (on voit que c’est la basse saison, tous les bars sont vides ! Dingue.).
Le lendemain, départ à 7h de Nelson pour prendre la bateau-taxi de 9h à partir de Marahau. Le bateau-taxi dessert les principales baies du parc national tout en nous expliquant les particularités de chacune ; c’est super sympa, d’autant que le soleil est au rendez-vous. Je descends au dernier stop, à Totaranui où nous arrivons vers 11h. Après une pause photo-toilettes-crème solaire-i-site pour acheter du répulsif (ici les « sandfly » attaquent méchamment et les piqûres grattent bien plus et plus longtemps que les piqûres de moustiques !), je commence ma randonnée à 12h. Le programme est le suivant : J1 Totaranui – Onetahuti (3h30 + je rajoute un AR vers le nord, jusqu’à Anapai Bay histoire de prolonger un peu la journée) ; J2 Onetahuti – Anchorage (6h) ; J3 Anchorage – Marahau (4h).
Le 2ème jour est malheureusement un peu moins ensoleillé, ce qui n’empêche pas de profiter de très beaux paysages. Dernier jour avec le soleil et une baignade à l’arrivée bien méritée, avec Carole et Nicolas qui me ramènent ensuite jusqu’à Nelson ! (Merci encore à tous les 2 pour tout, et notamment le jambon et les cookies que j’ai grandement apprécié !! ;-)).
Je rentre un peu fatiguée tout de même : le sac était assez lourd et le sol un peu dur (pas de matelas, j’ai passé mes 2 nuits à dormir à même le sol). Le lendemain, samedi 30 mars, je me prends une journée OFF et ça fait du bien!
Le lien vers les photos :
https://plus.google.com/photos/116082462808399450718/albums/5861014064303286497?authkey=CJTM0Ya6-uHJ3AE
Hello Sylvie,
RépondreSupprimerHeureux de voir que tu as grandement apprécié les cookies, c'était avec plaisir ;)
Bon courage pour la suite de ton périple, on suivra tes aventures!
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Carole & Nicolas
(ngoldschmidt@gmail.com)
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